L’histoire des quatre bougies, évocation de la couronne de l’Avent, est une autre analogie qui exprime la puissance de l’espérance. Elles brûlent côte à côte, et malgré le silence, on peut entendre leur conversation.
La première dit : « Je suis la Paix, mais les gens la vivent si peu que je pense que je vais m’éteindre ». Et elle s’éteignit.
La deuxième dit : « Je suis la Foi, mais on ne veut rien savoir de moi aujourd’hui ». Elle s’éteignit elle aussi.
La troisième dit : « Je suis l’Amour, mais on ne pense qu’à soi, oubliant de semer la bonté sur la route des plus souffrants ». Une brise l’éteignit facilement.
Un enfant entra dans la pièce et vit les trois bougies éteintes, il se mit à pleurer. La quatrième bougie, qui était restée silencieuse, le consola : « Moi, je suis l’Espérance. Relève la tête, sois dans la joie, tant que ma flamme demeure, nous pourrons allumer les autres ».